Ce 1er décembre marque la journée mondiale de lutte contre le SIDA.
Le VIH/SIDA n’est pas une maladie des années 80, l’épidémie n’est pas finie et de nombreuses personnes s’infectent encore chaque jour en Belgique.
Les enjeux en Belgique concernant l’infection par le VIH sont encore nombreux ; en voici quatre importants :
- Améliorer le dépistage auprès des personnes ayant des comportements à risque. Il existe également des “maladies sentinelles”. Ce sont des maladies associées à une plus haute prévalence du VIH, un test VIH doit toujours être fait dans ces situations (https://www.eurotest.org/Portals/0/Indicator%20diseases/CHIP_Guidance%20in%20short_UK_updated%20JUN2016_mlj.pdf)
Pour cela, il faut travailler à mieux informer toutes les catégories de soignants, mais aussi la population.
- Maintenir les patients dans le système de soins: l’infection par le VIH nécessite un traitement et un suivi à vie. Les patients les plus vulnérables (personnes en séjour irrégulier, demandeurs d’asile, personnes en situation précaire, personnes souffrant d’un problème de santé mentale,…) n’arrivent pas toujours à rester dans le système de soins, et donc à bénéficier du traitement et du suivi à long terme.
Chaque opportunité compte pour les encourager et les aider à raccrocher au suivi. - Eliminer définitivement toute discrimination envers les personnes qui vivent avec le VIH, en particulier celles liées à la transmission. Pour rappel : une personne traitée avec une charge virale VIH indétectable ne transmet pas la maladie (indétectable = intransmissible, I=I).
Il ne faut pas hésiter à le répéter auprès de la population ainsi qu’auprès du personnel soignant. - Plus d’information sur la PrEP (prophylaxie pré-exposition au VIH): les derniers chiffres montrent une augmentation des infections par le VIH chez les jeunes hommes belges qui ont des relations avec des hommes.
Améliorer l’information sur la PrEP et l’accès à tous et toutes sont essentiels pour infléchir cette tendance.